Santé
Près d’1/3 des infirmières ne veulent plus travailler à l’hôpital
Cela fait des années que ça dure et certains semblent le découvrir. Partout en France, le système de santé est fortement impacté et aujourd’hui, les hôpitaux ont bien dû mal à avoir du personnel et à le garder…
Les députés examinaient hier à l’Assemblée nationale une mesure pour réengager les soignants non vaccinés.
Mais ce n’est pas la réintégration de ces soignants qui nous intéressent aujourd’hui, mais ceux qui travaillent encore à l’hôpital en 2022.
En effet, ils se pourraient bien qu’il y ait une grande vague de départ dans les années qui viennent.
C’est en tout cas que nous apprend un sondage…
Selon un sondage de l’Ordre national des infirmiers à lire ici, 29 % des personnes interrogées souhaitent quitter le métier d’infirmière dans l’année à venir.
Par ailleurs, seulement 27% des personnes ont déclaré qu’elles encourageraient leurs proches ou leurs enfants à devenir infirmiers dans le futur.
Une situation dramatique…
Et c’est loin d’être nouveau.
Les infirmières ont vécu l’horreur pendant le Covid
Elles étaient en première ligne, parfois sans équipement.
Beaucoup d’entre elles ont par ailleurs elles-mêmes été infectées.
Mais elles ont continué, car elles savaient que leurs patients avaient besoin d’eux.
Aujourd’hui, alors que la pandémie se poursuit et que l’hôpital traverse une grave crise, les soignants sont toujours en première ligne.
Et ils continuent de se battre malgré des bas salaires et beaucoup de contraintes…
Les soignants demandent plus que des petits gestes
Les infirmières souhaiteraient qu’une plus grande attention soit accordée aux problèmes qu’elles rencontrent.
En effet, toujours d’après le sondage, 83 % d’entre elles estiment que leurs conditions de travail se sont détériorées récemment.
On apprend également que 94 % pensent que leurs compétences ne sont pas appréciées à leur juste valeur par la société.
La situation dans les hôpitaux inquiètent les français
Les Français se disent préoccupés à la fois par cette situation difficile et par l’accès aux traitements.
87 % des personnes pensent que le fait de ne pas pouvoir accéder facilement à des spécialistes médicaux pourrait menacer leur santé.
Par ailleurs, quatre-vingt-neuf pour cent des personnes interrogées craignent que la qualité des soins de santé ne se dégrade à l’avenir.
Yannick
25 novembre 2022 at 19 h 14 min
Ridicule de ne pas remettre en place les soignants suspendus vu la situation. J’ai beau être plutôt pro vaccin, ils avaient le droit de refuser. Je comprends qu’a l’époque le gouvernement aie fait ça mais maintenant faut passer à autre chose.