Un homme frappé par des policiers car il ne portait pas de masque

Tabassé, un parisien a vu toute sa vie défilait devant ses yeux quand des policiers se sont introduits chez lui. Une enquête est ouverte et l'IGPN a été saisie.

Le journaliste David Perrotin a publié une vidéo dans laquelle nous pouvons voir les forces de l’ordre ruées de coups un homme. La scène se serait déroulée le samedi 21 novembre…

Publiée aujourd’hui sur Loopsider, la vidéo a provoqué un tel tollé sur les réseaux sociaux que Gerard Darmanin a demandé immédiatement que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

Alors que la loi qui pénalise la diffusion d’image concernant des policiers vient d’être adoptée, une nouvelle polémique vient d’éclater ce jeudi 26 novembre après la publication d’une vidéo incriminant des policiers.

La vidéo mettant en lumière des violences policières

Mise en ligne par le média Loopsider, la courte vidéo nous permet de voir trois policiers parisiens qui s’acharnent sur un homme.

Cet homme, Michel, un producteur, a raconté son histoire à la presse. Il se rendait à son studio et ne portait aucun masque. En s’apercevant qu’il y avait des policiers dans la rue, il se serait précipité chez lui pour éviter l’amende de 135 euros. Une fois rentré chez lui, les forces de l’ordre l’auraient suivi et auraient commencé à lui porter des coups. En plus des coups, Michel précise à Loopsider que les gardiens de la paix l’auraient insulté à plusieurs reprises et notamment de « sale nègre ». Alertés par les cris de Michel, des jeunes gens lui auraient alors porté secours. La situation devenant hors de contrôle, les policiers auraient alors jeté une grenade lacrymogène dans la pièce et arrêtés toutes les personnes présentes sur les lieux.

Une enquête de l’IGPN est en cours

« Si cela n’avait pas été filmé, je dormirais peut-être en prison » , dit Michel à Loopsider. Après avoir pris connaissance des images, le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête qu’elle a confié à l’IGPN pour violences par personne dépositaire de l’autorité publique. Les accusés risquent trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. 

Avant le résultat de l’enquête, le ministre de l’intérieur a demandé au préfet de suspendre provisoirement les policiers mis en cause dans cette histoire…

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