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Immobilier : Les demandes de crédit sont en chute libre

Les banques refusent 9,8 % des prêts et ce n’est sans doute que le début de cette crise. Les consommateurs qui espèrent acheter un logement en 2023 doivent donc s’inquiéter. Un taux d’usure trop bas en est la cause. Aujourd’hui, les experts s’accordent pour dire que la situation ne devrait pas s’améliorer.

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Signature d'un prêt ou d'un crédit

Il y a, en tout, 20% de demandes de prêt en moins depuis 2021.

Le nombre de nouvelles demandes de crédit a considérablement diminué au cours de l’année écoulée, et les experts estiment que cette tendance devrait se poursuivre, car les consommateurs sont confrontés à des niveaux d’endettement élevés et à l’incertitude économique.

Ce n’est pas tout. Les établissement bancaires sont de plus en plus frileux à accepter de donner de l’argent à leurs clients.

Même celles et ceux qui ont des bons revenus sont touchés par cette crise immobilière.

Les banques refusent 9,8% des prêts destinés à acheter une maison

Crédit immobilier signature notaire

Cette tendance est préoccupante pour un certain nombre de raisons. D’abord, une baisse des demandes de crédit peut indiquer que les consommateurs ont du mal à accéder au crédit dont ils ont besoin pour faire des achats importants ou investir dans leur avenir.

Elle peut également indiquer que les banques et autres prêteurs deviennent plus prudents en matière d’octroi de crédit, ce qui peut rendre difficile pour les consommateurs l’obtention du financement dont ils ont besoin.

Il faut noter aussi que le taux d’usure ne s’adapte pas du tout à la situation actuelle. Du coup, beaucoup de français qui auraient pu devenir propriétaires avant se retrouvent dans l’incapacité de le devenir.

Malheureusement, avec l’inflation galopante, la situation ne devrait pas s’améliorer dans le futur.

Quelles que soient les raisons de la baisse des demandes de crédit, il est clair qu’il s’agit d’une tendance à surveiller de près. À mesure que l’économie continue d’évoluer, il sera important pour les consommateurs, les prêteurs et les décideurs politiques de comprendre les implications de cette tendance et de prendre des mesures pour relever les défis qu’elle peut présenter.

Les courtiers vont-ils bientôt disparaître ?

Les premières victimes sont bien évidemment les courtiers.

Pour les intermédiaires de crédit, qui n’ont cessé d’alerter le gouvernement Macron sur la question de l’usure, les temps sont difficiles.

A l’heure actuelle, certaines sociétés de courtage ont déjà mis la clé sous la porte et cette tendance ne devrait pas s’améliorer dans les mois qui viennent.

En effet, en 2023, il sera difficile pour eux de maintenir leur activité.

Pour résoudre ce problème, les courtiers et les décideurs devront prendre des mesures rapidement. Les courtiers peuvent chercher des façons de s’adapter à l’évolution du marché et trouver de nouvelles sources de revenus, tandis que les responsables politiques peuvent s’efforcer de rendre le crédit plus accessible et plus abordable pour les consommateurs.