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Il gifle Emmanuel Macron et crie « Montjoie, Saint-Denis »
Alors qu’il allait à la rencontre des français, Emmanuel Macron a reçu une baffe. Que sait-il passé ? Qui est l’agresseur ? Quelles sont ses revendications ? On fait le point ce mercredi.
Alors qu’il était en visite dans la Drôme, le chef de l’Etat s’est fait agresser par un homme. Deux personnes sont en garde à vue actuellement. L’auteur du geste et son ami qui filmait la scène…
Dans la journée d’hier, alors qu’il était filmé en train de serrer des mains à la population, Emmanuel Macron a été giflé par un individu portant un t-shirt vert. Vous pouvez voir la scène de l’agression dans la vidéo disponible ci-dessous.
La vidéo de la baffe
Très vite, cette vidéo est devenue populaire sur les réseaux sociaux et le hashtag #GifleMacron, en tête des tendances sur Twitter. Si on sait très peu de choses sur les motifs de ce coup porté au Président, on sait cependant que l’agresseur a crié : « Montjoie, Saint-Denis. A bas la Macronie » avant de le gifler. L’individu est-il un royaliste ? C’est ce qu’on peut penser car cette phrase est un cri de guerre du XIe siècle qui est utilisée encore aujourd’hui par les partisans royalistes.
Que sait-on de Damien T, l’agresseur du Président ?
L’homme a été placé en garde à vue et nous avons déjà quelques renseignements sur son profil. Nous devrions en avoir plus dans les jours qui viennent puisque son domicile a été perquisitionné.
Ce que nous savons actuellement :
Damien T est un jeune homme de 28 ans, habitant dans la Drôme. En garde à vue, il n’a toujours pas expliqué les raisons de cette gifle. Cependant, nous savons que c’est un adepte des arts martiaux et de l’époque médiévale. Sur son compte Instagram, il publie des photos de lui avec des armures et des épées. Nous savons également qu’il est proche des milieux d’extrême droite. Il est abonné sur Youtube à la chaîne de Papacito et à des comptes appartenant à Génération identitaire.
Les journalistes du Figaro ont aussi mené l’enquête et nous apprennent que Damien T était également proche de la mouvance des gilets jaunes. Le jeune homme participait par ailleurs régulièrement à des manifestations…
Que risque t-on quand on met une baffe au chef de l’Etat ?
Une grande partie de la classe politique a condamné ce geste. Marlène Schiappa a été l’une des premières à s’exprimer sur cette histoire :
« Quand le président de la République est agressé, c’est chaque Français qui reçoit un coup »
Que risque son auteur sur le plan pénal ?
Emmanuel Macron est une personne dépositaire de l’autorité publique au même titre que les policiers, les gendarmes et les agents des impôts. Le délit pour violence est donc aggravé. Par conséquent, pour ce geste, Damien T risque 3 ans d’emprisonnement et une amende de 45 000 euros. Evidemment, il s’agit ici du maximum encouru par le texte de loi. Il est fort probable que le jeune homme n’aille pas en prison surtout qu’il était jusqu’à présent inconnu des services de police. C’est donc un primo-délinquant et lors du procès, cela devrait être pris en compte. Il devrait donc être condamné à du sursis et non à une peine ferme.
Sur la chaîne Cnews, Eric Zemmour a condamné ce geste, comme la plupart des intellectuels, mais a aussi dit :
« C’est le président lui-même qui a désacralisé la fonction »
Avec cette phrase, le polémiste dit clairement que quelque part, Emmanuel Macron l’a bien cherché. Une petite remarque qui ne devrait pas passer inaperçue dans les prochaines heures…