Restez connecté avec nous

Il buvait un litre de vodka par jour, mais arrête l’alcool et devient riche

C’est jamais facile d’arrêter l’alcool car une dépendance s’installe au fur et à mesure. Paul Lauk a traversé les abimes de l’alcoolisme avant de totalement stopper sa consommation. Aujourd’hui, il est devenu artiste et vend des toiles à plus de 15 000 euros.

Publié il y a

le

Un homme qui a commencé à boire à l’âge de 14 ans et qui a fini par boire un litre de vodka ou de gin tous les jours a raconté à la presse britannique comment il a réussi à se débarrasser de l’alcool. Ça n’a pas été une mince affaire…

Son parcours avec l’alcool

Paul Lauk, 45 ans, n’était encore qu’un jeune adolescent lorsqu’il a essayé l’alcool pour la première fois, ignorant totalement le long et pénible voyage qu’il allait entreprendre. Il a commencé à l’âge de 14 ans…

Quelques années plus tard, la situation s’est aggravée à cause de plusieurs problèmes; jusqu’à ce que il boive plus d’un litre d’alcool fort par jour, parfois à partir de midi et jusqu’à 7 heures du matin.

 

Il a déclaré à la presse : « Quand j’étais tout seul chez moi, je me saoulais. Je ne souffrais pas spécialement de gueule de bois le lendemain, donc je n’avais aucune raison d’arrêter. Je me serais peut-être posé la question si lors de mes alcoolisations, ma tête m’avait fait comprendre que je devais tout arrêter. »

Il précise aussi : « Quand je consommais de l’alcool, je m’arrêtais généralement de boire que lorsque je n’avais plus de quoi payer, que mon compte bancaire était vide ou que le magasin près de chez moi était fermé. J’étais obligé de rester chez moi aussi quand j’étais tellement alcoolisé que je pouvais à peine mettre un pied devant l’autre ».

L’alcool a laissé Paul déprimé et anxieux. A 28 ans, Paul a fait une dépression nerveuse et a dû quitter son boulot, incapable d’affronter la vie à l’extérieur.

Bien qu’il ait essayé plusieurs médicaments ainsi que des thérapies, Paul nous précise que ni l’un ni l’autre n’a fonctionné. Au contraire, c’est d’après lui ce qu’il a fait plusieurs fois retomber. Il oubliait ses périodes de sevrage en s’enivrant toujours plus.

« Au fond de moi, je savais que c’était un problème et je savais que j’allais me tuer. », dit-il.

Mais une rencontre et une naissance vont bouleverser sa vie à jamais. Paul rencontre sa femme Emma en 2005 et ils ont eu une fille ensemble en 2008.

Il nous raconte comment il a eu le déclic : « Ma fille avait deux ans ; je me souviens qu’elle faisait les 100 pas dans notre chambre le matin comme tous les matins avec un énorme sourire sur le visage. Il était environ 7h00 du matin. Je l’ai regardée et je me suis demandé ce que j’étais en train de faire. J’ai pris conscience qu’en plus de me tuer à petit feu, j’entrainerais avec moi ma fille. C’est là que ça a commencé à changer. »

Paul a décidé d’arrêter de boire à ce moment-là, mais ce n’était pas facile…

Une période de sevrage difficile, mais récompensée

Il nous raconte son sevrage : « J’avais l’impression que ma tête allait exploser. Je ne pouvais pas dormir, c’était un peu comme une torture. Je devenais complètement fou sans ma dose d’alcool dans le sang. J’avais des nausées le matin, des problèmes de concentration et plein d’autres choses. C’était l’enfer. En fait, j’avais l’impression d’être bourré sans boire ».

En 2011, Paul qui a définitivement stoppé sa consommation excessive depuis quelques mois a décidé de canaliser son énergie en se mettant à la peinture, où il a fini par connaître un tel succès qu’il a pu quitter son boulot et devenir peintre à plein temps. Ses œuvres se vendent aujourd’hui jusqu’à 15 000 euros et le quadragénaire n’a jamais autant gagné d’argent.

Pour s’occuper et éviter de replonger dans l’enfer de l’alcool, il a également mis en place un programme d’aide aux personnes souffrant de problèmes de dépendance, appelé « Beyond Recovery ».

Paul a déclaré : « Aujourd’hui, je me sens enfin en paix et j’ai l’impression d’avoir vécu jusqu’à présent une autre vie. Pourtant, je n’ai que 45 ans. Le meilleur m’attend… »