Certains utilisateurs des réseaux sociaux affirment que le « Black Friday » est un évènement rac*ste. C’est complètement faux et nous sommes obligés de debunker cette fausse affirmation car les publications sur ce sujet sont très populaires.
Pas un jour ne passe sans qu’une fake news soit diffusée via une plateforme…
Aujourd’hui, nous allons parlé du Black Friday, cet évènement qui a lieu tous les ans fin novembre et qui permet de profiter de bons plans.
Sur des réseaux tels que Twitter ou Facebook, beaucoup d’internautes ont publié des messages comme quoi le Black Friday ferait référence au commerce d’esclaves noirs déportés d’Afrique.
Ce n’est évidemment pas le cas.
Il suffit de chercher sur Google ou Youtube « Black Friday » et le mot « esclavage » pour voir apparaître toute une série d’articles ou de vidéos spéculatifs sur les origines esclavagistes de ce terme.
L’expression « Black Friday » trouve t-il son origine dans la pratique de la vente d’esclaves ?
Une illustration que vous pouvez voir un peu plus bas et qui est diffusée par des grosses pages Facebook suggère que l’expression est née d’une coutume des marchands d’esclaves qui auraient profité de ce jour pour commercialiser leurs marchandises.
C’est faux.
Les origines du Black Friday
Le « Black Friday » est né aux États-Unis – sans que l’on sache exactement quand, mais probablement vers 1950 – et constitue le jour de shopping qui suit la fête nationale du jeudi de Thanksgiving.
La première utilisation documentée de l’expression « Black Friday » date de 1951 et se rapporte à l’habitude des employés de se déclarer malades le lendemain de Thanksgiving afin d’obtenir quatre jours de congé consécutifs.
Un journaliste du média Scopes précise : « Le terme est apparu près d’un siècle après l’abolition de la pratique de l’esclavage aux États-Unis. »
En 1961, il devient très populaire. Il est notamment employé par les forces de l’ordre de la ville de Philadelphie.
Ils l’utilisent pour décrire le chaos qu’il y a dans les rues, à cause des hordes d’américains se dirigeant vers les magasins du centre-ville les deux jours suivant Thanksgiving.
Dans un article de 1994, Joseph P. Barrett, ancien journaliste du média Philadelphia Bulletin, a rappelé qu’il avait participé à la popularisation de l’expression « Black Friday » dans les années 60.
Il a notamment réalisé un article en première page pour Thanksgiving dans lequel il a utilisé le terme « vendredi noir ».
Il y décrivait les terribles conditions de circulation à Philadelphie.
Enfin, sachez qu’il y a une autre explication de l’utilisation du mot anglais « Black ».
Il s’agit du jour où les détaillants ont enfin commencé à afficher un bénéfice pour l’année. En termes comptables, ils sont passés de « dans le rouge » à « dans le noir ».
« Parce que c’est un jour où les détaillants font des profits à l’encre noire », a déclaré Grace McFeeley du centre commercial Cherry Hill.
Une vidéo qui explique tout ça
Elle est en anglais, mais vous allez facilement comprendre son contenu.
Vous savez tout !