C’est avec étonnement que les français ont appris qu’Agnès Buzyn allait recevoir la légion d’honneur. Plusieurs d’entre eux pensent que c’est plutôt la légion « d’horreur » qu’elle aurait dû recevoir.
« Donnons lui aussi la médaille de la lâcheté », lâche un internaute sur le réseau social du petit oiseau bleu.
Difficile de le contredire car il y en a des choses à dire sur sa gestion catastrophique de la pandémie…
Bien que nous sommes les premiers a dénoncer celles et ceux qui la harcèlent et la menacent sur les réseaux sociaux, nous sommes nous aussi assez surpris d’apprendre qu’elle va recevoir des mains du Président de la République la plus haute distinction.
Pour quelle raison Agnès Buzyn va recevoir cette distinction ?
C’est toute la question. Nous vous offrons aujourd’hui un petit récap’ de son parcours…
Pour rappel, en pleine crise sanitaire, l’ancienne ministre de la santé avait démissionné de ses fonctions pour tenter de conquérir la mairie de Paris à la place de Benjamin Griveaux. Ce dernier avait dû arrêter sa compagne à cause de la fameuse vidéo privée rendue publique par Piotr Pavlenski, un activiste russe.
En se présentant, Agnès Buzyn était persuadée qu’elle avait toutes ses chances pour conquérir la capitale, mais elle avait fait un très faible score comparée à Rachida Dati et Anne Hidalgo. Les 13,04 % ne lui ont même pas permis de siéger au Conseil de Paris. Malgré tout, après cette lourde défaite, la femme politique et médecin s’était rabattue sur le conseil du 17e arrondissement de Paris.
Mais pendant le mois de juillet, elle ne s’était rendue à aucune séance du conseil du 17e arrondissement. Elle avait d’ailleurs été obligée de s’excuser auprès de Geoffroy Boulard, le maire Les Républicains du 17ème pour ses absences répétées.
Une plainte pour « Mise en danger de la vie d’autrui »
Son parcours politique est ce qu’il est, mais revenons à ce qui nous intéresse le plus, sa gestion de la crise.
Dans le journal « Le Monde », après avoir démissionné, l’ancienne ministre de la santé avait déclaré au journaliste qu’elle savait que la pandémie du Covid19 était très grave et qu’une immense vague allait prochainement arriver.
Hors, en 2020, au tout début de la crise, Agnès Buzyn tentait de rassurer tout le monde sur la gravité de la situation.
C’est notamment pour cette intervention dans le journal Le Monde qu’elle est attaquée en justice pour « Mise en danger de la vie d’autrui ».
Au delà du volet judiciaire, cela pose question, notamment sur un plan moral. Prendre la décision de « quitter le navire quand il s’apprête à couler », c’est plus que discutable.
Imaginez un déserteur recevoir le plus haut titre honorifique pour avoir fui une guerre. Cela n’aurait aucun sens, mais dans le nouveau monde, c’est apparemment tout à fait possible…
Aujourd’hui, plusieurs politiques dénoncent cette nomination et trouvent que c’est de la provocation. Sur Twitter, les utilisateurs se lâchent aussi contre l’ancienne ministre. Philippe Murer nous dit :
« Cette récompense, c’est un bras d’honneur de Macron au peuple français ».
Notez que ce n’est pas la première fois que les français sont scandalisés par ce qui est « offert » à Agnès Buzyn. De nombreuses personnes critiquaient il y a quelques mois le fait qu’elle est obtenue un poste au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé en Suisse.
Que pensez vous de cette nomination ? Trouvez vous qu’il est justifié qu’elle reçoive la légion d’honneur ? Discutez en avec nous dans les commentaires !