On en apprend tous les jours…
Saviez-vous que les odeurs pouvaient vous alerter sur un problème de santé ? Un anglais l’a malheureusement appris récemment.
Il ressentait une odeur de brûlé et de façon récurrente.
Après avoir subi différents examens dans des cliniques spécialisées, un père de famille a découvert qu’il était atteint d’un glioblastome, une tumeur au cerveau.
Le changement d’odorat, un symptôme du cancer du cerveau
Au Royaume-Uni, un homme âgé de 47 ans, Neil Danziger, a reçu un diagnostic de tumeur au cerveau.
Ce sont des signes dans son odorat qui l’ont alerté.
A la base, il a consulté un médecin en raison de vertiges qu’il avait régulièrement et d’une odeur de brûlé persistante, comparable à celle provoquée par des feux d’artifice.
Après avoir effectué des tests médicaux précis, les professionnels de santé lui ont diagnostiqué une tumeur cérébrale.
« Depuis le début du mois de décembre 2020, j’ai commencé à avoir plusieurs étourdissements. Quand je faisais un truc, j’avais souvent besoin de m’asseoir pour éviter les vertiges. Ce n’était pas le seul truc bizarre. Tout de suite après, j’avais une odeur très désagréable de brûlé dans le nez. Le désagrément olfactif était tel qu’il était insupportable », a expliqué le patient cité par le média britannique l’Independent.
En février 2021, il a subi une intervention chirurgicale pour enlever la tumeur
Après l’opération, une biopsie de la tumeur a été réalisée et l’échantillon a été envoyé aux laboratoires. Les examens ont confirmé que la tumeur de Neil était liée à des cellules environnantes d’un gène muté, localisé dans les gliomes médians diffus de haut grade, qui sont des tumeurs primaires du système nerveux central.
Il a ensuite suivi six semaines de radiothérapie et de chimiothérapie combinées.
A ce stade, il est encore sous surveillance.
Le glioblastome, cancer du cerveau le plus fréquent
En France, pour l’année 2018, le nombre de personnes atteintes de cette pathologie était de 3 481.
Il faut savoir que le glioblastome est la forme la plus fréquente des tumeurs malignes du cerveau, représentant une part de 47,7 % de tous les cas.
Son incidence dans le monde est de 3,21 pour 100 000 habitants et l’âge médian du diagnostic est de 64 ans.
A noter pour finir qu’il est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes.