La société américaine Alphabet (Google, Gmail, Youtube etc.) teste depuis plusieurs semaines sa propre technologie pour concurrencer ChatGPT d’Open AI et son essor exponentiel. Une première version vient tout juste d’être dévoilée et nous connaissons déjà son nom…
Bard, l’intelligence artificielle de Google
Dans un article de blog dévoilé hier dans la journée, Sundar Pichai, PDG de Google a en effet annoncé le lancement de son propre outil.
Cette technologie se nomme Bard et tout comme ChatGPT, c’est un outil d’intelligence conversationnelle qui aide les personnes à obtenir des réponses à des questions.
C’est une nouvelle étape dans le domaine de l’intelligence artificielle chez les géants de la tech.
Baptisé Bard, l’outil est conçu pour aider les utilisateurs à trouver des réponses à leurs différentes questions, en se basant sur les technologies d’Intelligence Artificielle (IA) et d’apprentissage automatique (Machine Learning).
Comme pour ChatGPT, Bard est donc capable de vous fournir des informations à partir de textes que vous lui donnez.
Mais il y a une différence fondamentale entre les deux services.
Et cette différence va tout changer…
Un chatbot conversationnel qui s’appuie sur le moteur de recherche
A la différence de ChatGPT qui fonctionne avec des informations de 2021 au maximum, l’outil de Google va s’adapter, être dynamique et s’appuyer sur les informations qu’ils trouvent sur Internet. Cela lui permettra de fournir des réponses actualisées.
Vous vous en doutez, cela change tout.
Il y a fort à parier que l’outil de Google soit beaucoup plus puissant et fasse moins d’erreurs que celui d’Open AI.
Un futur procès pour Google
D’après les premières images publiées, Bard va apparaître directement dans les résultats de recherche.
Cela aura pour conséquence de faire baisser le trafic organique de bien des médias.
D’ailleurs de nombreux professionnels du web commencent déjà à s’inquiéter des répercussions qu’un tel outil pourrait avoir sur leur nombre de visiteurs.
Il faut dire que, comme vous pouvez le voir dans l’image disponible ci-dessous, l’encart prend une bonne partie de la page de recherche.
La mise en place de Bard dans les résultats va donc pénaliser directement les éditeurs de contenus.
Au lieu de cliquer sur les liens, les visiteurs se contenteront de lire l’information.
Moins de clics, moins de diffusion de pubs et… par conséquent moins de revenus.
Les groupes de presse ne vont sans doute pas laissés passer ça…
Affaire à suivre…